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Qui, apprenant qu'un tas de gens pensent que la terre est plate ou que les vaccins contre le Covid visent à nous contrôler par le biais de nanopuces, ne s'est-il pas désolé de la crédulité de ses congénères ? Pourtant, selon Hugo Mercier, chercheur en sciences cognitives à l'Institut Jean-Nicod (CNRS-ENS-PSL), nous ne sommes pas une espèce naïve, bien au contraire. Dans son ouvrage Pas né de la dernière pluie (éditions HumenSciences), il montre que c'est plutôt notre manque de confiance dans des informations pourtant fiables qui nous caractérise. Nous lui avons parlé afin de comprendre ce qui pousse tant de monde à blâmer la crédulité de leurs concitoyens, et les conséquences politiques de cette incrédulité généralisée.
Le Point : Le concept de « vigilance ouverte » tient une place centr...
Par delà le titre (qui me paraît décalé par rapport au contenu de l'entretien) j'avoue rester sur ma faim. La thématique annoncée est la crédulité. La thématique est ancienne. Il suffit de citer Pascal Boyer ou Fabrice Clément par exemple. Mais où sont les données scientifiques à l'appui de la contribution spécifique d'Hugo Mercier. Je suis sûr qu'il y en a. C'est cela que j'aurais aimé lire. J'apprends que la "démocratie délibérative" tient à coeur à Hugo Mercier. Je suis content de l'apprendre. Je demanderai à mon boulanger ou mon boucher ce qu'ils en pensent de leur côté. Effectivement, l'entretien amène Hugo Mercier sur le terrain qu'a labouré Gérald Bronner avec sa démocratie des crédules. Personnellement je n'apprécie guère quand des scientifiques viennent sur le terrain politique sans établir clairement la séparation entre les domaines. La science règne dans le champ de la vérité : ce qui est, ce qui n'est pas, ce qui est incertain ou même indécidable. Il n'y a pas plus fiable que la méthode scientifique pour cet objectif. Mais les champs des valeurs, politiques ou morales, lui son extérieurs. A aucun titre la science ne permet d'inférer une préférence à la démocratie participative (délibérative) sur la démocratie représentative, ou même de recommander un savant mélange des deux. La science dit, elle ne dicte pas... Alors, au bout du bout, qu'avons nous appris avec cet entretien d'Hugo Mercier ? Je suis peut-être passé à côté de l'essentiel.
@Léon Napeau
Christian Perronne a longtemps été l'excellent médecin soignant la maladie de Lyme chronique, malheureusement, je ne comprends pas pourquoi, il s'est égaré dans les "fake news" au sujet du coronavirus. (Regardez l'annonce du film stupéfiant "Hold up, retour sur un chaos", qui dure plus de 2 h 30, où Perronne et deux prix Nobel, Montagnier et un Américain, y jouent leur propre rôle).
Comment peut-on comprendre que 95 % des médecins, aussi bien en ville que praticiens chefs de service de CHU NIENT l'existence de cette maladie ? Que les quelques médecins qui la soignent soient menacés, souvent condamnés par le Conseil de l'Ordre à ne plus exercer ?
Le grand coupable est le Pr Eric Caumes, chef de service en infectiologie à La Pitié Salpêtrière, qui ose dire qu'elle est une imposture, ainsi que le Covid long ! Et envoie ces malades chez le psychiatre ?
(Ma fille, médecin, a été hospitalisée chez lui une semaine en septembre 2016, porteuse d'une très grave maladie de Lyme avec péricardite atrocement douloureuse, myocardite qui a failli la tuer, il l'a vue une fois, l'a fait marcher, et lui a dit : Pourquoi faites-vous semblant de marcher comme une myopathe ? Alors qu'elle ne pouvait par moments même pas se servir un verre d'eau ? Trois mois arrêtée et six mois à mi-temps. Pratiquement guérie depuis un an grâce au "Lyme docteur" honni par Caumes). Il y a de nombreuses associations de malades, dont Caumes dit : "Les politiques doivent s'affranchir du lobbying des associations" !
En fait, il coiffe tout, étant "expert auprès des autorités de l'état", y compris "Le Pilly", manuel d'infectiologie destiné aux médecins de ville.
Selon le grand immunologiste Alain Trautmann (médaille d'argent du CNRS) le Pr Caumes est gravement coupable : il n'y a quasiment pas de recherche sur cette maladie, Caumes est resté sur ce que dit la société américaine IDSA, complètement périmée, remplacée par l'ILLADS depuis 1999.
En attendant, de nombreux malades errent.
Le complotisme est en fait un réflexe de défense. J’ai suffisamment de bouteille pour bien voir que nous sautons sur toute idée qui renforce ce que nous croyons déjà, encore plus qui défend ce que nous voulons être ou rester et par dessus tout ce qui nous permettrait de prendre à d’autres ce que nous convoitons. Les idées, et même la réalité n’existent pas, seules les arguments de défense de notre pré carré ont une valeur…